P'tit Cousu

31 octobre 2014


Petits monstres-libellules !

Hier j'ai travaillé tard et je n'ai donc pas eu l'occasion de participer à la journée des démons sur le Vaisseau Fantôme. Alors aujourd'hui, je vous propose de faire la connaissance d'un petit monstre, pas tout à fait démoniaque, mais enfin... J'ai nommé P'tit Cousu ! 


Si vous apercevez au loin le sombre château de Grottegroin, surtout, surtout, REBROUSSEZ CHEMIN !
Car c'est là que vivent le professeur Erasmus, le plus fou des savants fous, et les horribles monstres qu'il a créés. Parmi eux, il y a P'tit Cousu, la toute première création du professeur, une créature faite de bric et de broc, qui n'a qu'un désir : qu'on se souvienne de lui...





C'est un livre jeunesse, destiné aux enfants à partir d'une dizaine d'années. C'est donc très facile à lire. Pour autant, ce n'est pas une lecture gnan-gnan. C'est même plutôt bien écrit et les aventures de P'tit Cousu sont agréable à suivre. 
L'univers déployé par Guy Bass est très réussi, il nous embarque dans un pays étrange, avec des personnages digne d'un Tim Burton. D'ailleurs, les illustrations du roman font elles aussi beaucoup penser à cet univers-là. Le trait est très simple, presque enfantin et l'image est parfaitement intégrée au texte, notamment grâce à la police de caractère qui évolue selon les passages de l'histoire.
Après, soyons clairs, ce n'est pas LE roman jeunesse qui va changer votre vie, mais les personnages sont attachants, l'histoire tient la route, est vraiment bien écrite et transmet de jolies valeurs aux enfants. C'est un roman avec des monstres, mais finalement, la peur ne vient pas nécessairement des monstres... Et puis on reste dans un roman jeunesse, vous n'en ferez pas des cauchemars (et les enfants non plus !). L'histoire de P'tit Cousu est en fait une parfaite combinaison de peur, d'amitié et de tendresse. Et en plus, ça se lit très très vite !

En quelques mots, une très jolie lecture, à mettre entre les mains des plus jeunes d'entre nous. Et en plus, il y a une suite !



Goûter démoniaque

26 octobre 2014

Hello mes petites libellules en sucre !

Au travail, nous avons fait un atelier d'Halloween avec des enfants et nous avons conclu l'après-midi par un petit goûter démoniaque dont j'avais réalisé les gâteaux... En ce dimanche de cuisine sur le vaisseau (même si normalement, ce devrait être cocktail aujourd'hui... mais je n'ai rien sous la main pour un joli cocktail d'Halloween...), je vais vous glisser la petite recette super simple et absolument délicieuse des muffins...

Elle vient du site du Journal des Femmes, mais pour vous, la voici ici : 
INGRÉDIENTS (pour environ 5 muffins de taille moyenne)
100 grammes de crème fraîche ◮ 1 œuf ◮ 1 pincée de sel ◮ 100 grammes de sucre ◮ 120 grammes de farine ◮ 1 demi sachet de levure chimique

RECETTE
◮ Préchauffer le four à 180°C.
◮ Mélanger la farine, le sucre et l’œuf.
◮ Ajouter la crème fraîche, la levure et le sel.
◮ Mettre la préparation dans les moules et enfourner pour 10 à 15 minutes.
Pour ma part, j'ai triplé la recette et j'ai eu 20 muffins tout pile. Par ailleurs, j'ai légèrement modifié la recette puisque j'ai remplacé une partie du sucre blanc par du sucre vanillé, pour donner un peu plus de goût au muffin nature.

Pour la déco, j'ai fait fondre 50 grammes de beurre avec 100 grammes de chocolat. Le beurre permet de rendre le chocolat plus fluide et d'empêcher que lors du refroidissement le chocolat ne redevienne trop dur. Ensuite, j'ai étalé du chocolat sur chacun des muffins à l'aide d'un pinceau, ce qui permet de ne pas en mettre trop à la fois. Et je me suis attaquée au décor !

 
LES ARAIGNÉES
Pour les pâtes, j'ai utilisé des rouleaux de réglisse, dont j'ai découpé de petits morceaux de taille égale. J'ai planté un couteau sur les côtés des muffins pour faire des trous afin d'y glisser les pattes et hop, le tour était joué ! Quant aux yeux, ce sont les petits rouleaux avec du sucre dedans (il y en a des roses et des verts dans le paquets, vous voyez ce que je veux dire ?), découpés en petites tranches et posés sur le chocolat encore chaud, qui a tout collé en durcissant. 


LES TOMBES
J'ai d'abord commencé par réaliser les "RIP" et les croix sur les biscuits langue de chat, à l'aide d'un pic à brochette (mais la pointe d'un couteau doit très bien fonctionner) trempé dans le chocolat fondu avec le beurre. 
Ensuite, j'ai planté mon couteau sur le haut du muffin, pour créer un trou afin d'y planter les biscuits décorés. Puis j'ai écrasé un cookie tout chocolat, dont j'ai saupoudré les miettes pour donner un effet de terre. Et voilà !

Nous avons aussi réalisé les brains de pomme d'Hilde et nous avons accompagné le tout d'un cocktail à base de jus de chauve-souris euh... de jus de pomme ! 



La nappe qui décore la table et les chauves-souris sur les gobelets sont tout droit sorties de l'imagination de MiniReyve, qui a proposé tout un tas de printables d'Halloween sur son blog au début du mois d'octobre. Tout est très facile a réaliser et très très chouette !

Voilà pour notre goûter démoniaque ! À vos fourneaux les libellules d'Halloween !!!

Vampire et célibataire

23 octobre 2014

Bonjour petites libellules... et mes petits vampires !

Sur le vaisseau fantôme, nous recevons aujourd'hui des vampires. Nous avons sorti le "Tru Blood" et nous les attendons tranquillement. J'aurais pu vous parler de la série "True Blood", autant écrite que télévisuelle, mais je n'ai pas encore vu la dernière saison et ma lecture des bouquins remonte à loin... J'aurais aussi pu parler de la série du "Protectorat de l'Ombrelle", mais finalement, j'ai préféré faire une nouvelle lecture : "Vampire et Célibataire : Queen Betsy tome 1" de Marylanice Davidson. C'est le premier tome d'une looongue série de 12 tomes (pour l'instant). 

Oui, d'accord, mais de quoi ça cause ?


Elle voulait juste être la reine du bal... Elle va devenir la reine des vampires !
À son réveil à la morgue, Betsy Taylor découvre qu'elle est un vampire. Même si sa nouvelle condition possède de nombreux avantages, elle a bien du mal à s'habituer à son régime à base de liquide. Et même si sa mère est ravie d'apprendre que la mort ne lui empêchera pas de lui rendre visite, ses nouveaux amis nocturnes, eux, ont la conviction ridicule qu'elle est la reine annoncée par la prophétie.




BON. Soyons honnête... Je suis assez mitigée sur cette lecture. Il y a des passages sympathiques, qui se laissent lire sans aucun souci et qui sont même plutôt agréables. Et il y a des moments où j'ai eu envie de claquer cette vampire en devenir ! S'il y a une chose que j'ai trouvée particulièrement horripilante, c'est l'énumération de marques (de chaussures, de fringues, de maquillage...). Je trouve ça particulièrement insupportable d'avoir une marque toutes les quatre pages, pour moi ça n'est pas nécessaire et ça nuit même à mon appréciation de l'histoire puisque du coup j'ai l'impression de lire un catalogue de mode.

Le personnage de Betsy a des côtés très horripilants, elle est notamment particulièrement superficielle et très égocentrique, ce qui  ne me l'a pas rendue très agréable. Ce que j'ai apprécié c'est son côté très terre-à-terre face à son vampirisme, avec des réflexions que l'on pourrait se poser. Mais bon, globalement, ça reste un personnage très lassant. Sa meilleure amie Jessica ne m'a pas paru plus sympathique, avec son côté "je suis une noire opprimée", j'ai eu du mal à la supporter. Et parlons d'Eric Sinclair, qui est censé être un magnifique beau gosse, et à qui je n'ai pas réussi à imaginer de visage. Gênant. Sans compter sa "relation" avec Betsy est d'un ennui mortel, oui même dans LA scène. Non mais vraiment, on n'attend même plus rien au bout d'un moment tellement c'est prévisible. 

Le seul VRAI vampire beau gosse répondant au nom d'Eric, c'est lui.
Et puis on a Nostro, LE grand méchant horrible, qui est vite tourné en ridicule. Sans vous dévoiler les dernières pages, j'ai trouvé que c'était un bien piètre méchant. D'ailleurs, en parlant des dernières pages, là où se déroule vraiment l'action finalement, je dois dire que j'ai été bien déçue des retournement de situation et de la vitesse à laquelle les événements se déroulent. Je n'en dévoilerai pas plus pour ne pas gâcher vos futures lectures. 

Mais où est le bon dans tout ça ? Eh bien j'ai trouvé quelques passages bien écrits et quelques moments assez drôles. Mais dans l'ensemble, j'ai eu l'impression de lire un article de blog mal rédigé, avec des personnages qui avaient certains airs des personnages de Charlaine Harris (mais au rabais). Bref, pas une lecture satisfaisante dans l'ensemble et je ne continuerai pas la série !

Si j'étais un fantôme

16 octobre 2014


Bonsoir mes libellules préférées ! 

Comment se passe votre séjour à bord du Vaisseau Fantôme ? Je vous inviterai bien dans ma cabine, mais je suis contagieuse, assaillie par une vilaine rhinopharyngite qui me donne le look d'un zombie. Hé ouais ! Malheureusement, je ne me fondrais pas dans la masse puisque aujourd'hui ce n'est pas de zombies dont nous avons reçu la visite, mais de fantômes...

Et pour cette journée, qui de mieux que Melinda Gordon pour nous tenir compagnie ? Je sais, je suis un peu en retard, je découvre encore la série,  j'en suis à la troisième saison. Mais que voulez-vous, j'ai grandi sans télévision, me voici donc à 26 ans entrain de rattraper tout ça. Même si je ne regrette rien de ma vie sans télé, j'aime bien quand même cette série !
Melinda Gordon a un don que sa grand-mère avant elle avait également : elle peut communiquer avec l'esprit des morts. Elle a désormais aussi une mission : relayer les messages des disparus afin de soulager, voire de sauver, les vivants et permettre ainsi aux esprits libérés de passer de l'autre côté...

J'aime beaucoup l'actrice Jennifer Love Hewitt, que je trouve vraiment très très très jolie. Et j'aime aussi le personnage de Melinda, qui est très doux et qu'on a envie d'avoir comme amie. J'aimais aussi beaucoup le personnage d'Andrea et j'avais peur de ne pas apprécier sa "remplaçante", mais finalement, je trouve Delia très touchante, tant par son caractère que par son scepticisme face au don de Melinda. Parce que si j'ai envie de croire à une vie au-delà de la mort, je n'en suis pas convaincue malheureusement. Les personnes que Melinda aide ont toujours pour premier réflexe de rejeter le don, puis finalement, elles y croient. Mais pas Delia, même lorsqu'elle est hantée. Et c'est justement ça que j'apprécie tant chez elle. 
Jim est sympathique mais sans plus, il est adorable tout comme il faut mais finalement, il est un peu trop adorable et il en devient lisse. Au contraire, le personnage de Rick Payne m'amuse beaucoup alors qu'il pourrait être vraiment horripilant. Et j'ai apprécié les épisodes qui lui ont donné plus de profondeur qu'un simple consultant.


Au niveau scénaristique, j'avoue qu'il y a des hauts et des bas. J'aime bien le fil rouge qui est mis en place, mais je regrette qu'il mette si longtemps à avancer. Pour ce qui est du format, c'est effectivement répétitif et il est rare que l'on soit surpris par le dénouement, ce qui peut parfois être lassant, mais globalement je reste convaincue de la série et j'ai envie de croire aux fantômes encore plus lorsque je regarde un épisode...

J'avoue que moi, si j'étais un fantôme, je m'amuserai probablement à faire des bruits et à faire bouger des choses partout, juste pour rigoler...

Locke & Key : Bienvenue à Los Angeles

15 octobre 2014



Tous sur le pont matelots-libellules !

Vilain mal de gorge, mauvaise toux et nez bouché ne m'empêcheront pas de sortir de ma cabine pour vous parler de ma BD du jour, j'ai nommé "Locke & Key". Ils sont arrivés au travail il y a quelques semaines et aussitôt informatisés, étiquetés et recouverts, j'ai embarqué les trois premiers tomes de la série à la maison, dans l'optique de vous en parler ici. 


La famille Locke est déchirée. Après le meurtre brutal du père par un étudiant déséquilibré, tous emménagent dans la vieille demeure familiale. Mais quand une île s appelle Lovecraft, la prudence est de mise ! Derrière les portes closes se dissimulent des secrets dangereux.


 
Je vous l'avoue tout de suite, ce n'est absolument mon genre habituel en BD. Mais finalement, j'ai vraiment beaucoup accroché, dès les premières pages. Le graphisme est très réussi, même si j'avoue que j'ai parfois confondu des personnages entre eux, parce qu'ils se ressemblaient beaucoup. 
Au début, on se demande où l'on va avec ce récit d'un meurtre particulièrement sanglant. D'ailleurs, je me le demande encore, parce que même après avoir lu trois tomes, je suis toujours aussi perdue : je ne sais pas où les auteurs veulent nous embarquer. Mais ça ne me dérange pas, au contraire. J'adore me faire balader. 

Dans ce premier tome, on pose les bases. Chacun des personnages est "présenté", on fait la connaissance avec tous. C'est peut-être celui que j'ai le moins aimé dans les trois que j'ai pu lire, même si j'ai trouvé l'univers très intéressant du début à la fin. 
Le début de ce premier tome est très ancré dans la réalité, alors que je m'attendais à quelque chose de plus irréel. Mais au fur et à mesure qu'on avance dans l'histoire, de plus en plus d'éléments fantastiques viennent ponctuer le récit, jusqu'au tome 2 où les choses prennent une tout autre tournure.



Le scénario est très bon, tordu, mais très bon. Et le graphisme est génial. Et le deux font une bien belle BD. Je ne peux pas dire que c'est un coup de cœur, mais c'est vraiment une série à lire sans hésitation et j'attends de pouvoir mettre la main sur les trois derniers tomes avec impatience !

Sur ces belles paroles, je m'en vais me recoucher dans ma cabine hantée pour reposer mon petit corps endolori. Mais je reviens vite vous retrouver pour continuer à fêter dignement Halloween !

Le Fantôme de Baker Street

13 octobre 2014

En ce lundi 13 octobre, le Vaisseau Fantôme fait une escale à Londres, l'occasion pour moi d'exhumer de mon blog Dernière Page, une chronique datée de juin 2013, celle d'un roman de Fabrice Bourland : "Le Fantôme de Baker Street". 

Londres, 1932. Depuis que la municipalité a attribué à la maison du major Hipwood le n° 221 à Baker Street, le salon du premier étage semble hanté. S'agit-il d'un esprit, comme le prétendent certains ? Existe-t-il un lien entre ces manifestations et la série de crimes qui ensanglante Whitechapel et les beaux quartiers du West End ? Motivée par un funeste pressentiment, lady Conan Doyle, la veuve de l'écrivain, sollicite l'aide de deux détectives amateurs, Andrew Singleton et James Trelawney. Lors d'une séance de spiritisme organisée à Baker Street, ces derniers découvrent avec effarement l'identité du fantôme. Et quand ils comprennent que les meurtres à la une des journaux imitent ceux commis par Jack l'Eventreur, Dracula, Mr Hyde et Dorian Gray, nos jeunes enquêteurs sont entraînés dans une aventure qu'ils ne sont pas près d'oublier.

Ce livre, je l'ai eu en cadeau au Salon du livre de poche "Lire en Poche" à Gradignan. Quand je lis "Baker Street", tout de suite, mon œil s'allume et met une alarme en route ! J'ai lu la quatrième de couverture et je me suis dit que ça ne pouvait pas être mauvais...
 
Résultat : mitigé. J'ai connu bien pire et j'ai connu beaucoup mieux ! Je m'attendais à trouver un univers tel que celui de Sherlock Holmes, mais ça n'a pas été le cas. Pour autant, je ne peux pas dire que j'ai été déçue. Le scénario m'a intriguée, j'ai eu envie de poursuivre l'histoire jusqu'au bout, même si je n'ai pas véritablement accroché avec le style de l'auteur, que je trouve un peu laborieux.

Les deux personnages principaux m'ont semblé un peu caricaturaux malheureusement, et peu originaux. En effet, je n'ai pas pu m'empêcher d'y voir un Sherlock avec le Dr Watson... Mais avec beaucoup moins de saveur. Quant à la veuve d'Arthur Conan Doyle, je l'ai elle aussi trouvée fade et elle ne me laisse pas un souvenir impérissable comme ont pu le faire d'autres personnages.
Et puis, il y avait les fantômes. J'attendais beaucoup de leur "retour", mais ils sont eux aussi décevants, comme leur "but" sur terre. Mais bien entendu, ce n'est que mon avis...

Ma lecture n'est donc pas un coup de cœur, mais malgré tout ce que je viens de dire, le roman se laisse lire. Ce n'est pas le roman policier du siècle, mais ça reste globalement une histoire agréable à suivre.
 
Mise à jour du 13 octobre 2014: 
Je vous avoue qu'à l'heure actuelle, je ne garde quasiment aucun souvenir du roman, ce qui est dommage, mais la preuve qu'il ne faut pas se fier uniquement au titre... 
 

"A boy’s best friend is his mother."

11 octobre 2014

Hello libellules sérivores du samedi !

La semaine dernière j'ai raté le rendez-vous des séries d'Halloween sur le pont du Vaisseau Hanté, alors je me rattrape aujourd'hui. Et en termes de séries d'Halloween, ou en tous cas de séries qui vous collent le frisson, j'ai choisi une série qui colle au thème puisque quand même, c'est un poil dérangeant... 


Pour ceux et celles qui ne connaissent pas, "Bates Motel" retrace la jeunesse du personnage d'Hitchcock (et de Robert Bloch, l'auteur du roman), Norman Bates, gérant du Bates Motel dans "Psychose". Mais siii ! Le film avec la fameuse scène de la douche... 
Bon, même si vous n'avez pas vu le film ou lu le livre, aucun souci, vous pouvez quand même regarder la série, promis, vous ne serez pas perdu. 


De quoi ça cause précisément ?
Après la mort mystérieuse de son mari, Norma Bates décide de refaire sa vie loin de l'Arizona, dans la petite ville de White Pine Bay dans l'Oregon, et emmène avec elle son fils Norman, âgé de 17 ans. Elle rachète là-bas un vieux motel abandonné depuis de nombreuses années, ainsi que le manoir qui trône majestueusement quelques mètres plus loin. La mère et le fils partagent depuis toujours une relation complexe, presque incestueuse. Des événements tragiques vont les pousser à se rapprocher encore davantage. Ils partagent désormais ensemble un lourd secret...
J'ai regardé la première saison en quelques jours. Bon, il faut dire que c'est une saison de 10 épisodes, qui se laissent vraiment bien regarder. Je n'irai pas jusqu'à dire que j'ai eu un coup de cœur pour la série, ce n'est pas vraiment le cas, mais c'est une sacrément bonne série, avec des acteurs qui la portent vraiment très très bien. Freddie Highmore interprète le personnage de Norman Bates particulièrement bien, il est très troublant et surtout très flippant. Ses expressions, son regard, tout le rend perturbant, il excelle véritablement dans ce rôle d'ado très très perturbé. Quant à Vera Farmiga, elle est déroutante. Tantôt en crise d'hystérie, tantôt d'une mélancolie touchante, tantôt d'une violence faramineuse, tantôt d'un amour étouffant. L'actrice est épatante, à croire qu'elle a de multiples personnalités tellement elle incarne le personnage. Bref, le duo marche à la perfection.


Rajoutez à ça quelques personnages flippants, d'autres un peu plus surprenants. Assaisonnez d'un brin de suspense, de quelques litres d'hémoglobine et de nombreux cadavres et vous obtiendrez "Bates Motel". J'ai commencé la saison 2 et je vous avoue que j'apprécie toujours autant, mais je vous en reparlerai bien entendu ! 

Seul bémol, qui me chagrine un peu, c'est le temps. Tout dans les meubles, les looks, les couleurs... pourrait donner l'impression que l'on est dans les années 50/60. Et pourtant on croise des téléphones portables à côté de téléphones ancestraux et des voitures ultra-récentes au milieu de vieilles carcasses. On a l'impression d'être dans deux mondes à la fois. Après, il faut avouer que ce n'est pas complètement dérangeant, on oublie vite et on s'amuse presque des "anachronismes".

En tous cas, c'est une très bonne série, que je vous conseille chaudement !



"I am the son, and the heir"

9 octobre 2014

Ne niez pas ! Vous avez chanté le titre de cet article, je le sais !!


Bonjour mes libellules nostalgiques... 

Aujourd'hui, sur le vaisseau fantôme, on a décidé de parler de sorciers et de sorcières. Et bon, je n'ai pas eu envie de parler du célèbre sorcier à la cicatrice, alors j'ai opté pour nos soeurs sorcières. Bon, il faut quand même que je vous avoue un détail... c'est que je n'ai pas vu cette série pendant mon adolescence, puisque je n'avais pas la télévision. Non, en fait, je l'ai d'abord découverte épisodiquement sur les nombreuses rediffusions de la TNT, puis un jour, mon Lui m'a offert (oui bon, OK, c'était sur ma liste) l'intégrale de la série (version Livre des Ombres). Du coup, j'ai bien attaqué "ma" rediffusion, en version originale cette fois. 

Et je dois vous dire que malgré les effets spéciaux plus que douteux, les tenues parfois très très surprenantes d'Alyssa Milano, les looks capillaires déconcertants de Rose MacGowan (oui, Prue est déjà morte là où j'en suis) et les méchants parfois... comment dire ? Risibles... Eh bien je m'amuse comme une petite folle ! Quand je regarde ça, j'ai 15 ans et aucun souci dans ma vie, je me régale. 

Je ne vais pas vous en faire une critique complète ici, mais je voulais vraiment mentionner ces sœurs sorcières pour la journée des sorciers et sorcières sur le Vaisseau Hanté de Lou&Hilde : huit dans de sorcellerie et de bataille contre toutes les créatures du Mal, c'est pas mal quand même !


"Mes cheveux sont blancs comme la nuit"

8 octobre 2014


Bonsoir petites libellules lectrices !

Je vous reviens aujourd'hui pour vous parler de livre. Et plus particulièrement d'une bande-dessinée, dans le cadre du challenge d'Halloween de Lou&Hilde. Et j'en profite pour glisse ici que, vu mon manque de temps et d'organisation, je pense regrouper tous mes billets ici et me séparer de Dernière Page. Enfin, comme j'y ai beaucoup bossé, je vais le laisser ouvert, mais je pense que dorénavant, il n'y aura plus qu'un seul lieu pour retrouver tous mes billets, y compris ceux de la lecture. Et donc, cela va inclure des changements de look par ici, si j'arrive à faire ce que je souhaite...

Mais revenons à nos moutons, avec "End : Elisabeth", de Barbara Canepa et Anna Merli.

Imaginez... Si le monde autour de vous jamais ne se mouvait. Si le murmure du vent et le  chuchotement de la pluie se répétaient inexorablement dans leur devenir monotone… Si le silence, souverain, régnait jusqu'à ce que l'invisible ne soit vôtre…
Tel est mon univers. Un monde où la berceuse du temps a cessé d'entonner sa complainte. Un monde anémié, privé de toutes couleurs, où les esprits et les âmes perdues trouvent enfin la paix dans leurs mausolées solennels et sans âge...
J'ai 13 ans. Elisabeth est mon nom. Mes cheveux sont blancs comme la vie. Si le cœur vous en dit, vous pourrez me rencontrer.
Mais pour cela, il vous faudra mourir…

J'avais croisé cette BD il y a un petit moment, j'avais été attirée par la couverture et son look très sombre et par le graphisme de la bande-dessinée, mais comme je suis très difficile en BD, j'avais hésité à me l'offrir. Puis, j'ai eu l'occasion de la trouver à ma bibliothèque, pile-poil pour le challenge Halloween alors ce fut l'occasion !

Et pour moi, ça reste une lecture un peu décevante. J'aimais vraiment beaucoup le graphisme de la couverture, mais finalement j'ai un peu été déçue par l'intérieur, qui m'a paru moins "à la hauteur", même si ça reste un graphisme vraiment très beau. Mais par moments, c'était assez inégal malheureusement.
Quelque chose qui m'a particulièrement dérangée dans le graphisme, c'est la représentation de ce personnage, qui est donc Elisabeth, âgée de 13 ans. 13 ANS. Et elle est dessinée à demi-nue dans une partie de la bande-dessinée. Je trouve ça assez dommage de passer par la nudité dans un dessin. Je ne suis pas prude ou vieux-jeu (juste un peu féministe !), mais à mon sens, le personnage n'avait pas besoin d'être dénudée pour ce passage. BREF.

Quant au scénario, j'avoue que je suis assez sceptique. Peut-être est-ce moi qui suis peu réceptive à ce genre d'univers un peu complexe, mais j'ai souvent été déroutée, j'ai eu l'impression qu'on cherchait à m'emmener quelque part, mais je n'ai pas compris où. Je pense qu'il y a un sens que je n'ai pas saisi, ce qui a rendu ma lecture difficile. Par contre, j'ai plutôt apprécié l'univers qui a été imaginé par les deux auteures, le graphisme lui rend bien justice.


Pour ce qui est des personnages, je reste sur ma faim, j'ai l'impression de n'en découvrir qu'une toute petite partie et d'être finalement laissée pour compte dans cette histoire. Il me manque des éléments, sur l'avant de l'histoire et sur la suite. Bref, c'est un peu incomplet à mes yeux pour pouvoir donner un véritable avis. Je reste sur ma faim en terme de scénario et en terme de découverte des personnages. Par contre, sachez-le, j'adore les animaux transformés et particulièrement le chat-serpent !!



 

Lovely Things #9

1 octobre 2014

Bonjour mes petites libellules !

Avec une petite journée de retard je viens vous parler de mes Lovely Things du mois de septembre, qui ont finalement été assez peu nombreuses, faute de temps pour faire des photos... J'ai beaucoup travaillé et j'ai eu assez peu de temps pour moi-même finalement !


Il y a eu un chouette goûter avec ma petite Baby à paillettes, un goûter à base de thé glacé et de gaufre au Nutella. Miam ! 


Et puis j'ai eu l'occasion de tester de nouveaux jeux, grâce à mon boulot en bibliothèque. L'année prochaine il y aura l'ouverture d'une ludothèque et donc nous testons d'ores et déjà certains dont nous avons fait l'acquisition. Et le Uno Extrême en fait partie ! 


Et en parlant de test, avec mon Lui, nous avons essayé les Tacos Panadillas, les nouveautés présentées à la télévision par l'acteur qui joue Machete. Et finalement, c'est bon, mais vraiment impossible à manger, du coup je pense qu'on ne renouvellera pas !


Côté couture, après le sac que j'ai fait et que vous avez vu la semaine dernière, il me restait du tissu bleu et un vieux T-shirt que je ne mettait plus. Alors j'ai décidé de me confectionner une petite robe. Encore quelques détails et tout sera bientôt fini. Et je vous montrerai le rendu fini !
C'est la faute de Cousu Main si je me relance autant dans la couture, à chaque fois je suis impressionnée et inspirée, même si je n'arrive pas à la cheville des candidats. Je suis une fan absolue de l'émission je vous l'avoue humblement.




Pour les 30 ans de mon Lui, je lui avais préparé une petite fête dans son dos, faisant venir deux de ses amis de la région bordelaise dans le plus grand secret. Une petite réussite, la surprise a été totale ! Il a été gâté avec des tas de livres et une jolie plancha. Et nous avons passé un excellent week-end, sous le soleil du Nord... en allant le samedi faire de l'accrobranche...


En prime, moi-même entrain de descendre avec la tyrolienne, sur la piste rouge, depuis un arbre de 10m de hauteur... Un peu le vertige mais finalement ça va ! Je vous avoue quand même que j'ai eu de bien belles courbatures et un joli bleu ! Mais vraiment, j'ai A-DO-RÉ l'accrobranche. Et j'y retournerai avec joie !! 

Voilà pour mon mois de septembre un peu désorganisé. Maintenant, comme on dit, "bonjour octobre". Et j'ai dans l'idée de m'organiser un peu mieux pour venir plus souvent ici, ce petit coin de la toile que j'adore. Et aussi sur Dernière Page, sur lequel je n'ai pas publié depuis plusieurs semaines...

À vite mes libellules !